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MOELC SCIP à Brest Groupe 1

1 décembre 2016

Les expériences culinaires

La France est mondialement connue pour sa cuisine extraordinaire. Il est donc un must de découvrir la cuisine française pendant mon court séjour en Bretagne. On a eu des ateliers sur les crêpes et les macarons. Voici ce que j'en pense: Les crêpes sont un plat traditionnel breton très très connu. Normalement, quand on pense à la France, on pense aussi aux crêpes. C'est comme si c'est une spécialité dont la pâte est extrêmement difficile à faire, mais en fait, les ingrédients sont simples. Il nous faut juste des œufs, du sucre, de la farine, et du lait pour faire une pâte à crêpes. Cependant, la technique n'est pas si facile à maîtriser, car il faut une certaine méthode et des pour obtenir une fine crêpe tendre. Vendredi dernier, j'ai eu l'honneur de faire la pâte à crêpes pour tout le monde. Je n'avais jamais utilisé un tel fouet lourd, donc il m'a fallu énormément de force pour mélanger les ingrédients. Il y avait beaucoup de grumeaux dans la pâte, mais plus je mélangeais, moins il y avait des grumeaux. Quant au tournage de la crêpe, j'ai utilisé trop de force à tourner la rozell, ce qui explique tous les grands trous dans ma crêpe. Je me sentais déçu car je ne savais pas que c'était si difficile de faire les crêpes tandis que c'était si facile de regarder les crêpiers les faire. Néanmoins, grâce à l'aide et à l'encouragement du patron qui m'enseignait à tourner la crêpe, j'ai enfin réussi à cuire une crêpe assez délicieuse ! Plus tard, on a bu du cidre avec une crêpe à la confiture de fraise. Le cidre était un peu trop sec pour moi car j'étais habitué à boire du cidre doux, et j'aurais dû commander une crêpe au caramel au beurre salé puisque la Bretagne est connue pour le caramel. C'était quand même une excellente expérience que je n'oublierai jamais. Lundi, on est allés au Campus des Métiers pour apprendre à faire les macarons. Étant amateur de cuisine, je connaissais déjà assez bien la façon dont on faisait les macarons, mais je n'étais jamais entré dans une cuisine professionnelle. Ça représentait donc une nouvelle expérience culinaire pour moi. J'ai regardé les pâtissiers mélanger le tant-pour-tant (poudre d'amandes avec du sucre glace) avec les blancs d'œufs et de la meringue italienne (blancs d'œufs fouettés avec du sirop de sucre). Ayant le même livre de recettes (du grand pâtissier Pierre Hermé) que les démonstrateurs, j'ai parlé un peu avec eux et on était tous d'accord que c'était la Bible de la pâtisserie. Après la démonstration, on a eu une dégustation de macarons. J'ai très bien adoré les macarons à la vanille, et surtout les macarons au goût de yuzu, chocolat et matcha. À mon avis, c'était une bonne combination de saveurs. Cependant, je trouve que les macarons au citron étaient très mal faits car il n'y avait pas de goût de citron. D'ailleurs, la garniture, qui était de la crème au citron, était trop cuite, d'où la texture très sableuse et pas lisse. Bien que je sois passionné par les macarons, j'avais beau goûter tous les 8 parfum présentés car c'était trop pour moi; j'étais déjà rassasié après avoir mangé 5 macarons en 10 minutes ! En plus, je pense qu'il faut savourer lentement les macarons un par un afin de pouvoir les apprécier au lieu de les dévorer d'un coup, sinon, il est facile d'en avoir marre. En bref, ce petit séjour en France a été absolument enrichissant et inoubliable, et je souhaite revenir en France dans l'avenir pour continuer à découvrir sa magie gastronomique.
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1 décembre 2016

Carnac

Quand? Qui? Comment? Pourquoi? Ce sont les questions auxquelles il faut réfléchir par rapport à la construction des menhirs et des dolmens afin d'obtenir plus d'information sur les hommes du néolithique. Grâce aux fouilles du XIXème siècle, les historiens ont pu déterminer que ces monuments avaient été construits de l'an -6000 à -2000. Leur but n'est pas clair, mais l'on croit que ces menhirs pourraient avoir une fonction religieuse. Les dolmens sont une évidence de la hiérarchie sociale de l'époque, parce qu'il existe des dolmens plus grands que les autres et les dolmens les plus grands étaient souvent construits spécialement pour les chefs. Les dolmens servaient de tombe pour ces derniers, et c'est pour ça qu'on y a découvert beaucoup de bijoux, qui servaient de cadeaux pour ceux qui sont montés au ciel. Toutes ces informations nous ont été présentées par notre guide très savante et sympathique, qui nous a aussi montré une démonstration sur comment les hommes du néolithique faisaient du feu pour se réchauffer et pour cuire de la viande. Elle a présenté deux façon de faire du feu: la percussion et la friction. Elle a eu du mal à faire du feu car il y avait beaucoup de vent, mais c'était quand même très fascinant et j'en ai bien profité car j'ai appris énormément de choses sur la vie nomade. Les façons de faire du feu ont montré que malgré toutes les difficultés et toutes les épreuves, les hommes avaient pu survivre en utilisant leur intelligence. Je trouve incroyable qu'ils aient découvert ces façon en observant leur environnement et la nature. Je me sens également très chanceux de pouvoir vivre dans une société où je peux avoir chaud en allumant simplement le radiateur, où je peux cuisiner en allumant simplement le four, où je peux éclairer ma chambre en allumant simplement la lumière. Ensuite, nous avons eu l'occasion de lancer des sagaie, ce que les hommes du néolithique utilisaient pour blesser les bêtes sauvages afin d'obtenir leur repas. Contrairement à ce que je pensais, il n'est en fait pas si facile de lancer une sagaie précisément à la cible. Plus tard, on a observé de différentes façons de bouger les pierres, qui pourraient peser plus de 1000 tonnes. Les hommes du néolithique avaient pensé à des techniques qui leur permettaient de transporter les pierres plus facilement, et on a essayé d'utiliser ces actions. Cependant, on y a échoué la première fois, et on a même failli détruire la structure. Mais grâce à notre unité, on y est enfin arrivés. À mon avis, les menhirs et les dolmens à Carnac sont importants parce qu'ils montrent qu'à l'époque, bien que les hommes n'aient pas eu de grandes machines pour faire construire les monuments, leur unité leur a permis de faire bouger les pierres qui pesaient plus de 1000 kilogrammes. Même s'il n'y avait pas une technologie aussi développée qu'aujourd'hui, leur ingéniosité leur a permis de faire ce qui était très difficile. Ça veut dire qu'au lieu de se battre tout le temps, il faut que les hommes s'unissent et collaborent, parce que comme ça, on pourra faire beaucoup plus de merveilles. Il ne faut pas qu'on soit divisés à cause de nos différences, car les conséquences pour l'humanité seront très graves si on continue à utiliser notre intelligent pour la guerre, la destruction, et pas pour un meilleur avenir.
30 novembre 2016

La liberté d'expression pour tous?

Pendant nos cours de français aujourd'hui, on a discuté le thème du mariage, et on a parlé des idées comme "le mariage pour tous". C'était un choc culturel pour moi qu'on pouvait discuter ouvertement une issue comme ça, qui est tabou à Singapour. Bien sûr, j'ai gardé à l'esprit les que les français sont beaucoup plus libéralisés et progressifs que les singapouriens, et la liberté d'expression est très indispensable pour les français. Pour être vraiment "démocratique", il faut protéger la liberté d'expression parce que chaque personne a son droit d'exprimer ses besoins, ses désaccords, et grâce de ça, on peut combler le fossé entre les citoyens et l'état parce que ça permet un dialogue entre les deux. Donc, je me sens déçu quand je pense de la pseudo-démocratie de Singapour- Des sujets polémiques comme le divorce, l'homosexualité (ce qu'on a discuté en classe aujourd'hui) sont rarement mentionné à l'école parce que le curriculum est bien réglementé par un gouvernement hétéronormatif. Ça écrase les existences et les histoires de beaucoup de personnes qui ont besoin d'aide- soit des mères seules. soit des homosexuels, soit des divorcés qui sont stigmatisés. Par conséquent, les jeunes singapouriens sont en général ignorants concernant ces issues, et un dialogue avec le gouvernement et donc impossible. C'est-à-dire que Singapour n'est pas véritablement une démocratie, mais un régime de la tyrannie de la majorité fondée sur une ignorance et des préjugés créés dans le système éducatif qui écrase les vies des personnes "marginales". J'espère que Singapour suivra l'exemple de la France et qu'un jour chaque élève aura le droit de sa propre opinion et le droit d'exprimer son opinion.
30 novembre 2016

La mythologie bretonne

La Bretagne est une des régions de France où il y a beaucoup de contes et de légendes uniques. C'est surtout grâce à la culture celtique. On entend en Bretagne des histoires comme celle de Tristan et Yseult ou celle de la ville engloutie d'Ys. Il y a aussi des histoires qui sont bien connus dans le monde anglophone, par exemple l'histoire du roi Arthur et des chevaliers de la Table Ronde. Ce dernier témoigne à les racines celtiques de la mythologie bretonne qui expliquent aussi la grande similarité entre les histoires de Bretagne et celles des autres pays celtiques comme le Pays de Galles ou l'Irlande.


Bien sûr, comme la Bretagne est une partie de la France depuis longtemps, les contes et légendes de Bretagne aujourd'hui sont un mélange de la culture celtique et la culture française. Avec la croissance de la chrétienté pendant le Moyen-Âge, les contes étaient modifiées afin de mieux représenter les valeurs chrétiennes. Ce sont donc des légendes qui racontent plus qu'une histoire ; elles racontent aussi la développement historique et culturelle de cette région et la culture du peuple breton.
Il y a aussi des créatures légendaires comme le korrigan. Le nom de cette créature signifie un «petit nain». Selon les légendes, ils peuvent être bienveillants ou malveillants dans les situations différentes. Ils font partie du «petit peuple», un groupe de créatures légendaires dans la mythologie celtique et bretonne.


Je suis très intéressé par la mythologie et les légendes. A mon avis, ce sont des produits de l'imagination des gens d'autrefois. Quand ils avaient vu quelque chose qu'ils ne connaissaient pas, ils ont créé ces histoires pour expliquer le monde. Ce qui est plus intéressant, c'est que ces histoires changent toujours. En Bretagne, comme dans beaucoup d'autres pays ou régions, les contes et les légendes sont plus ou moins transmises par la tradition orale, c'est-à-dire qu'il n'y a pas beaucoup d'histoires qui sont écrites. Ça peut causer des erreurs mais je crois que les erreurs rendent l'histoire plus intéressante. Qui peut dire quelle version de la légende est la plus correcte ? Les erreurs montrent encore l'imagination et la pensée des gens qui ont essayé de comprendre et de transmettre l'histoire.


Pour conclure, la mythologie bretonne fait partie non seulement de la grande et riche histoire de la région mais aussi de la culture bretonne, un mélange de la culture celtique, la culture française, et la chrétienté. Les histoires des sorciers et du petit peuple qui ont lieu dans le pays des menhirs et des dolmens, créent une espace où la réalité et l'imagination s'entremêlent et font augmenter la magie et la merveille de la Bretagne.

30 novembre 2016

La ville de Brest et la mer

Chaque jour, quand je vais au CIEL, le voyage en bus m'offre une jolie vue - celle de la mer. La ville de Brest se trouve à côté de la mer, et donc quand on parle de l'histoire et du développement de cette ville, on doit forcément parler de la mer. Aujourd'hui, « la mer » est encore la première chose dont beaucoup de personnes pense quand on parle de la ville de Brest.


La ville de Brest est marquée par son passé maritime. Jusqu'au XVIè siècle, la ville de Brest était le premier port du duché de Bretagne. La présence de la marine nationale française dans la ville de Brest était la raison pour laquelle l'enseignement y était donné exclusivement en français au XIXè siècle, bien que la ville de Brest se trouve au Finistère, qui était un département bretonne. Pendant les deux guerres mondiales, le port de Brest a joué un rôle militaire très important.

Il y a deux grandes marinas dans la ville de Brest: la marina du château, et la marina du moulin blanc. Pendant mon séjour, j'ai visité tous les deux avec la mère de ma famille d'accueil, et je les ai trouvées très agréables et dynamiques.  Près de la marina du château, il y a des empreintes de mains faites par des grands navigateurs brestois, par exemple ceux qui ont gagné le Trophée Jules-Verne, ceux qui ont traversé de l'Atlantique en solitaire, etc. La ville de Brest est aussi le deuxième port militaire de France, et donc on peut y trouver des navires de guerre.

Tous les quatre ans, beaucoup de personnes vient à Brest pour participer aux Fêtes Maritimes Internationales qui s'y trouvent. La première édition s'est déroulée en 1992, et en juillet 2016, les marinas de Brest ont accueilli plus d'un millier de bateaux traditionnels qui étaient issus de 20 pays, par exemple le Nao Vistoria, et la frégate l’Hermione, qui était une réplique historique du navire amiral de La Fayette. 
Qu'est-ce que c'est, la ville de Brest? A mon avis, c'est une ville de la mer. Avant de dire qu'on connaît bien la ville de Brest, il faut comprendre le lien entre la ville de Brest et la mer.
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30 novembre 2016

La sortie à la côte de granit rose et la Cité des Télécommunications

Mardi, on est allé à la côte de granit rose, et la Cité des Télécommunications.


On a quitté Brest à 8h30, et on a pris vers 1 heure et 30 minuits pour arriver à la côte de la granit rose. Malheureusement, la côte était marron et rouge, pas rose. Bien qu'elle ne soit pas rose, je trouve qu'elle est très jolie. Mes amis et moi a pris beaucoup de photos, en plus, on a grimpé les rochers afin qu'on ait eu une meillure vue de la côte et de la mer. On s'est promenés aussi à la ville près de la côte. Je trouve qu'il m'a aidé à me détendre, et je l'ai bien aimé.

Après avoir recherché sur Internet, j'ai trouvé que c'est grâce à ces trois minéreaux: le mica, le feldspath et le quartz, les roches ont l'air rose. Le mica leur donne la couleur noire, le feldspath leur donne la couleur rose, et le quartz leur donne la couleur grise. Des côtes qui sont rose comme cette côte sont très rare aussi.

À midi, on a pris le bus Labat pour aller à la Cité des Télécommunications. On a vu une présentation de l'histoire des télécommunications, et comment ils évoluent. De surcroît, j'ai appris comment les messages sont envoyés en utilisant les télécommunications. Au radôme, on a regardé un film court. Après ça, on a vu les illusions optiques, que j'ai trouvé intéressants. À La Cité des Télécommunications, j'ai appris beaucoup de choses, surtout comment les télécommunications marchent.

Pour finir, cette journée-là était intéressante et très bien passée. La côte de granit rose a été très jolie, et je me suis bien amusé à La Cité des Télécommunications. Moi, j'ai preféré la côte de granit rose. J'espère que dans le futur, il y aura plus des sorties aux endroits comme la côte de granit rose.

29 novembre 2016

La sortie à Quimper et Locronan

Mardi, on a visité deux villes, Quimper et Locronan. Les deux villes, qui ont des histoires de plusieurs siècles, sont près de Brest. Quimper se trouve vers 70km de Brest, et Locronan et vers 60km de Brest.

Quimper, où il y a beaucoup de vieux bâtiments comme la cathédrale Saint‑Corentin de Quimper, est une jolie ville. Bien qu'il ait une population de seulement 63000, qui est moins de celle de Brest, Quimper est le chef-lieu du département du Finistère.

<Quimper> vient du mot <Kemper> au Breton. <Kemper> veut dire une confluence, puisque Quimper se situe à la confluence de deux rivières. Quimper a aussi une riche histoire de plus de quinze siècles. Elle était la capitale de la région Cornouaille, qui n'existe plus. Elle était colonisée pendant la période de l'Empire Romain, et elle est devenue un évêché par AD 495.

Quimper est une ville rustique, grâce à sa architecture unique et vernaculaire. Quand on est allé à Quimper, on a visité le Musée de la Faïence, car Quimper est bien connue pour son industrie de la faïence. Au musée, j'ai appris comment la faïence changeait en traversant le temps. En plus, on est allé à la cathédrale Saint‑Corentin de Quimper, qui était construite entre le triezième et le seizième siècle. J'ai apprécié l'architecture gothique, et je trouve que ce style de l'architecture est très jolie, néanmoins, c'est très rare aujourd'hui.

Après avoir déjeuné, on est allé à Locronan, qui se situe dizaines de minuits de Quimper. Elle est une très petite ville, avec une population de vers 800. Comme Quimper, son nom vient du Breton aussi, et elle a une histoire très long. Depuis le quinzième siècle, le chanvre est cultivé à Locronan, et à 1505, elle a obtenu le status de ville, donné par Anne de Bretagne.

J'ai appris que plusieurs films, par exemple, <A Very Long Engagement>ont été tourné à Locronan. Malgré sa petite superficie, il y a beaucoup de choses à voir à Locronan. On a visité l'Église Saint-Ronan et La Chapelle Notre-Dame de Bonne-Nouvelle. D'ailleurs, le paysage à Locronan est très belle aussi. Pour quelques raisons, Locronan fait partie de l'association Les Plus Beaux Villages de France.

À Quimper et Locronan, il y avait beaucoup de vieux immeubles. Je crois qu'il est essentiel qu'on protège et préserve ces immeubles comme ils sont une part de la culture française, et il sera un honte si on les perdus.

 

27 novembre 2016

La Rue St Malo

 


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Dans le quartier de Recouvrance, on peut trouver une petite rue qui s'appelle « Rue St Malo ». Sauvegardée par l'association « Vivre la Rue », elle est bien connue parce qu'elle est l'une des plus vieilles rues à Brest. Alors que la plupart de la ville de Brest a été complètement détruite par des bombardements aériens pendant la seconde guerre mondiale, la Rue St Malo a survécu et elle est devenue un petit endroit d'avant-guerre.
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Un petit peu de l'histoire sur cette rue: A l'origine, la Rue St Malo était une rue peu connue. La première fois qu'elle est apparue sur les cartes de la ville de Brest, c'était en 1694. Le nom « Rue St Malo » ne vient pas de Saint Malo. Cette rue porte le nom du quartier des charpentiers de marine qui travaillaient là-bas au début du XVIIè siècle. Au XVIIIè siècle, la rue est devenue mieux connue à cause du Refuge Royal qui s'y trouvait. Il y avait beaucoup de prostituées à Brest à cause de l'abondance des troupes, et pour réduire la prostitution, les autorités ont décidé de placer les prostituées dans une institution. Cette institution est devenue le Refuge Royal en 1692 grâce à.un traité qui avait été signé avec les sœurs de la congrégation de St Thomas de Villeneuve. Les femmes enfermées dans cette institution étaient marquées au fer rouge de la fleur de lys royale. En 1782, le Refuge Royal a été détruit par un incendie et il n'a jamais été reconstruit.
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A l'époque révolutionnaire, la rue a changé de nom et elle est devenue « Rue des Patriotes ». Au XIXè siècle, la rue était une rue populaire où les plus pauvres pouvaient se loger. Miraculeusement, la rue n'a pas été détruite pendant la seconde guerre mondiale, mais elle a commencé de se vider après la guerre, et elle était complètement désertée en 1987, avec le départ de M et Mme Le Meur. Heureusement, la rue a été découverte en 1988 par Mirelle Cann, fondatrice de l'association Vivre la Rue. A cette époque, la rue était un dépotoir, et l'association a commencé de la nettoyer. En 1990, l'association s'y est installée.
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Aujourd'hui, la Rue St Malo est la plus ancienne rue conservée à Brest. Elle est aussi un lieu où on peut trouver beaucoup d'art de la rue. Chaque année, Vivre la Rue y organise des fêtes gratuites afin de développer les échanges culturels. Tous les dimanches du mois de mai, il y a des fêtes sur l'art de la rue.
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Est-ce que la Rue St Malo devrait être démolie ou rénovée? A mon avis, il est important de préserver et de valoriser cette rue historique brestoise. Je souhaite que Vivre la Rue puisse continuer à développer la Rue St Malo.
27 novembre 2016

La tour Tanguy

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Maintenant un musée de la ville de Brest, la tour Tanguy a été construite pendant la XIVe siècle, soit par les Anglais, soit par un seigneur de la lignée du Chastel. La tour servait, à cette époque, comme une tour défensive ; quand elle a été bâtie, c'était la Guerre de Cent Ans. Après, elle a passé dans la domaine royale puis a été vendue en tant que bien public pendant la Révolution française.

Pendant la XIXe siècle, la tour a été transformée en maison d'habitation par un architecte qui a aussi ajouté un pavillon chinois au sommet de la tour. Malheureusement, comme la plupart de la ville de Brest, la tour Tanguy a été abîmée pendant les bombardements de la 2ème Guerre Mondiale.

En 1962, la tour Tanguy est devenue le musée du vieux Brest. La tour peut apparaître un peu bizarre, voire un peu artificielle, parce qu'elle est située parmi des bâtiments plus nouveaux. Cependant, je crois que l'inauguration de la tour Tanguy comme un musée de la ville a beaucoup de significance parce que la tour est un vestige de la riche histoire de Bretagne et de Brest.

Qu'est-ce qu'il y a dans le musée ? Le 26 novembre 2016, j'ai visité la tour avec Ryan. Il y a trois parties du musée.

Au rez-de-chaussée, on peut voir les lettres et les documents écrits par les rois de France concernant la ville de Brest. Il y a aussi quelques choses sur la bagne qui existait à Brest pendant la XVIII et la XIX siècles.

Personnellement, ce qui m'a impressionné le plus ce sont les maquettes aux première et deuxième étages. Au première étage j'ai vu des maquettes de la ville de Brest avant la Révolution. Au deuxième étage, ce sont des maquettes de la ville après la Révolution jusqu'à la veille de la Guerre. Les maquettes sont très détaillées avec beaucoup de couleurs.

A mon avis, il est très important pour un musée d'avoir les choses comme des maquettes ou des photos parce que ça rend l'exposition plus intéressante mais aussi plus facile à comprendre. Si on veut montrer l'histoire d'une ville, il ne suffise pas de n'avoir que de mots et de phrases. Il faut que nous montrions aussi des images pour créer une représentation visuelle de l'histoire dans les cerveaux des gens.

Même si le musée n'est pas très grand, je pense que l'utilisation de la tour, qui est un bon exemple de l'histoire de la ville, pour le musée sert à renforcer l'idée de la longue histoire de la ville. C'est surtout important parce que les bâtiments dans la ville de Brest sont beaucoup plus nouveaux que ceux dans les autres villes de France. La tour est un rappel pour les gens que Brest est une ville avec de l'histoire, du caractère, de la grandeur.

27 novembre 2016

Faut-il protéger le breton?

Le Breton est une langue celtique parlée par environ 170000 personnes en Bretagne, qui fait 5% de la population bretonne. Bien que cette langue existe depuis plus que quinze siècles, sa histoire riche court le risque d'être complètement effacé- selon l'UNESCO, le breton est classé comme "langue sérieusement en danger". Alors, dans cet article, les principales questions qu'on va discuter sont les suivantes: Est-il important de protéger le breton de la disparition? Faut-il agir avant qu'il soit trop tard? Tout d'abord, on doit comprendre pourquoi le breton est en danger. Il y a deux défis principaux que le breton était et continue d'être confrontée par: Le premier, le défi du nationalisme, et le deuxième, le défi de la mondialisation. Le conflit entre le français et le breton est profondément enraciné dans l'histoire de la république de la France. Tout a commencé pendant la révolution française, où le français était considéré par les révolutionnaires comme la langue nationale. Les révolutionnaires pensaient que sans une langue commune, la France n'aurait pas pu devenir une véritable démocratie, et que les autres langues comme le breton empêchaient la propagation des idées révolutionnaires. À cause de ses raisons, ils ont imposé l'usage du français et ont essayé d'éradiquer l'usage des autres langues. Le français n'était plus la "langue commune" mais est devenu la "langue unique". On voit les effets de cette politique linguistique clairement dans les écoles: Le 26 octobre 1793, le français est devenu "seul en usage en école" par décret. En général , pour les révolutionnaires, le français représentait la solidarité et l'unité de la France pendant la révolution, et par contre, comme juriste Bertrand Barère a dit en 1794, le breton était perçu comme une menace pour "La République une et indivisible". Bien sûr, depuis la révolution française, il y a eu plusieurs tentatives de renouveler le breton en France, par exemple le renouveau du breton pendant la période romantique. Cependant, aucun mouvement n'a réussi à renverser complètement la tendance historique de la relégation du breton, qui reste encore une langue "marginale" qui existe à l'ombre du français. Le français: la langue qui unit et qui symbolise la France, et le breton: l'altérité. Pourtant, dans notre ère moderne, il y a un deuxième défi qui menace l'existence du breton: le vague de mondialisation. Ici, le conflit entre le français et le breton devient beaucoup plus compliqué- En plus du français, le breton est coincé par d'autres langue, particulièrement le chinois et l'anglais. Pourquoi cela se passe-t-il ainsi? Dans un monde de plus en plus contrôlé par l'idéologie du néolibéralisme, l'hégémonie économique des Etats-Unis et de la Chine signifie aussi une hégémonie culturelle de ces pays, et par extension, une hégémonie linguistique. On ne voit pas ce phénomène uniquement en France mais presque partout, et il semble que l'apprentissage de l'anglais ou du chinois est essentiel pour naviguer et même réussir dans notre monde moderne. Toutefois, l'inconvénient est que des langues régionales comme le breton sont considérées par certaines personnes d'être inutile ou obsolète. Je reviens à ma question centrale pour cet article: Faut-il donc protéger le breton, une langue sur le point de disparaître, et qui ne semble pas pertinent ou utile dans l'ère de mondialisation? Premièrement, on doit garder à l'esprit que le français et le breton ne sont pas diamétralement opposés, et que l'un peut coexister avec l'autre. Pendant la révolution française, peut-être il y avait vraiment un besoin urgent d'une langue nationale pour unir la France, et peut-être la suppression des autres langues comme le breton était la méthode le plus efficace pour établir une langue commune. Qu'il soit ou non vraiment nécessaire pour l'unité nationale et la démocratie n'est pas important, parce que c'est un fait accompli que le français est déjà devenu symbolique de l'unité de la France qu'on ne peut pas changer. Pourtant, c'est exactement à cause de ce changement de contexte historique que le renouveau du breton ne menace plus l'unité de la France: L'identité nationale de la France a déjà été créé et le renouveau du breton ne conduira pas à la perte de cette identité. En fait, il faut faire la distinction entre l'unité et l'homogénéité. La France est uni, mais pas du tout homogène en termes de sa culture- chaque région, chaque ville a sa propre histoire et ses propres coutumes, et il est essentiel qu'on reconnaisse et accepte cette diversité culturelle. En réponse au question si le breton est inutile dans un monde mondialisé, il est important qu'on sache qu'une langue n'est pas juste un outil pour faciliter des accords commerciaux ou des transactions financières- une langue est une mémoire collective, une identité culturelle, un témoignage d'une histoire riche. Précisément, le breton représente l'interaction historique entre la culture celtique et la France, et continue d'être une source de fierté et d'identité pour les bretons. C'est à cause de cette raison que ni l'anglais, ni le chinois, ni le français peut remplacer le breton. Pour conclure, une langue est comme un feu, elle illumine les vies de ses interlocuteurs, elle leur donne la chaleur d'une identité et une mémoire commune. Cependant, comme l'éteint d'un feu est irréversible, quand une langue meure, on ne peut pas lui redonner vie. Donc, il est nécessaire que les Bretons continuent à utiliser et promouvoir le breton, pour que l'histoire et la culture bretonne ne soient pas écrasées.
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